Née le 10 mai 1995 à Bamako (Mali), Aya Nakamura est Taureau avec la Lune en Vierge.
Aya Nakamura, de son vrai nom Aya Danioko est une chanteuse à la mode dont la popularité connaît un essor fulgurant depuis ses premiers albums. Il nous a paru intéressant de nous pencher sur cette chanteuse au style largement reconnaissable afin de voir d’où elle tire ce magnétisme puissant qui lui attire les foules même à l’international, et cette inventivité qui lui permet de se départir de toutes les règles communes du langage courant.
N’ayant pas accès son heure de naissance, le thème astral proposé sera mécaniquement plus succin et imprécis.
Une bosseuse qui soigne son image
Avec un grand nombre d’éléments en signe de Terre, il n’est pas étonnant de constater chez Aya Nakmura une grande force de travail qui lui permet, dès ses 19 ans, de mettre en ligne son premier titre, Karma.
Son karma, justement, elle le soigne ; et surtout son image. Vénus étant la maîtresse du Taureau, son signe solaire, cela n’est pas étonnant. Aya Nakamura joue de son image sans se laisser déborder par elle. Sensuelle, pragmatique et concrète, elle sait gérer sa célébrité esquive pour le moment les bad-buzz.
Pour autant Aya Nakamura n’est peut-être pas aussi à l’aise dans son corps qu’elle peut laisser le croire ; en témoigne sa Lune en Vierge avec une opposition à Saturne qui lui donne peut-être du mal à accepter sa féminité. Même si elle sait en jouer, on lui constate en effet des attitudes, des paroles et des poses plutôt agressives et très “hommasse”.
On lui trouve aussi une bonne répartition dans les signes de feu : Bélier, Lion et Sagittaire. Aya Nakamura n’a besoin de personne. Son succès, elle se le taille à la force de la voix et de ses textes qu’elle déclame avec une assurance aussi vive que son contenu est pauvre.
Le produit de son époque
Cette simplicité que l’on retrouve dans ses chansons est parfois qualifiée d'”enfantine” – pour notre part nous pensons à un côté plus “primitif”, remontant à une époque où le langage n’était pas encore aussi structuré qu’aujourd’hui, et où chacun se faisait sa propre tambouille avec ses borborygmes à lui.
Cette faculté d’innover en régressant (humour) et de trouver par ce procédé le succès lui provient assurément du trio de tête des planètes les plus dominantes de son thème : à savoir Mercure, Jupiter et Pluton.
Mercure témoigne d’une volonté de communiquer. Aya Nakamura a des choses à dire, elle veut parler ; chanter ; et être écoutée…
… Ce qu’elle parvient à faire grâce à Jupiter qui l’aide à prendre très rapidement de l’ampleur et à trouver son audience.
Et Pluton fait d’elle une prédatrice mutable, parfaitement adaptée à son époque où la déconstruction a valeur d’innovation. Elle remporte les trophées (disque d’or et disque de diamant) au nez de ses concurrents et en dépit du bon goût.
Conclusion
Aujourd’hui connue à l’international et l’une des représentantes principales de la chanson Française, Aya Nakamura poursuit son expansion avec ce Jupiter qui l’aide si bien.
Fera-t-elle partie de ces stars qui durent ? Après avoir tordu la langue de son pays d’accueil comme on tord du papier bulle, saura-t-elle se réinventer pour maintenir l’intérêt des fans ? L’avenir nous le dira ; pour notre part, nous nous en retournons écouter Brel et Brassens.
Oh Djadja
J’suis pas ta catin Djadja, nan
Y’a pas moyen Djadja, ouais
En catchana baby, tu dead ça
Oh Djadja
