Née le 21 avril 1926 à Mayfair, la Reine Elisabeth II est Taureau ascendant Capricorne, avec la Lune en Lion.
La Reine Elisabeth est connue pour sa personnalité hors-norme ainsi que pour sa vie romanesque, elle qui connu la 2nd Guerre Mondiale et dont le règne s’est étendu pendant plus d’un demi-siècle.
Elle est montée sur le trône d’Angleterre en 1952, à 25 ans et a connu plus de 15 premiers ministres et maints bouleversements. Mais elle a tenu bon là où tant d’autres se seraient effondrés. Qu’est-ce qui explique une longévité aussi extraordinaire ?
La grande résistance physique et morale de la Reine
Le Soleil en Taureau constitue naturellement une bonne base pour disposer de fondations solides. Il n’est également pas étonnant de lui trouver un tel attachement à l’étiquette et aux coutumes royales. Tous les Taureaux ont besoin d’un socle stable qui les sécurise et les tranquillise. Ce n’est qu’à partir de là qu’ils peuvent agir en confiance.
Et son ascendant en Capricorne ne fait que renforcer ce trait. Rien qu’avec cela, la Reine a tout pour durer. Ce n’est assurément pas une réformatrice, puisque, comme le Taureau, le Capricorne a besoin de structure et se méfie du changement. La Reine n’aime pas céder aux humeurs du moment, à la mode qui passe. Elle reste fidèle à ses principes et à ses convictions qui sont fermement ancrées. Elle garde le cap et il faudra fermement négocier pour la convaincre d’en changer. Ce qui Tony Blair fit avec succès suite à l’accident de Lady Di, alors que, contrairement à ce qu’exigeait l’émotion populaire, la Reine ne souhaitait pas prendre la parole en public pour s’exprimer sur ce drame qu’elle considérait être du ressort privé.
Le souci, c’est qu’avec une telle base astrologique, on suscite difficilement l’amour du peuple. Trop de discrétion, trop de rigueur, trop de conformisme.
C’est là qu’intervient la Lune en Lion. La Lune, c’est l’émotion, la féminité, la tendresse. Avec un tel positionnement, Elisabeth II peut rayonner de son aura royale, donner une image aussi solennel que douce et maternelle. On s’y attache volontiers. Son exigence naturelle fait qu’elle maîtrise parfaitement ses effets ; et on le constate avec ses tenues, toujours choisies avec le plus grand soin et parfois porteuses de messages selon la couleur arborée.
Contrairement à ses enfants, et à la plupart des chefs d’Etats actuels, la Reine su maintenir la dignité de son rang, en conservant le fastueux mais sans en faire un étalage déraisonnable.
Saturne au milieu du ciel la porte sur la durée. Dès le départ, la Reine n’était pas destinée à être de ceux qui passent, mais de ceux qui restent ! Restait à savoir sous quelles conditions.
Une personnalité pugnace qui ne se laisse pas marcher sur les pieds
Avec Mercure en Bélier, la Reine Elisabeth dispose d’un intellect vif et bien plus fonceur qu’on ne pourrait le croire à première vue. Elle est toujours vigilante, en alerte et prête à riposter aux impolitesses qu’on pourrait lui faire.
Cette mentalité se traduit aussi par son goût pour la conduite. N’oublions pas qu’Elisabeth II d’Angleterre est une reine du volant ! Voilà sans doute le domaine dans lequel elle peut, de temps à autres, laisser aller sa fougue spontanée, en sortant momentanément du carcan bien réglé dans lequel elle vit. Il faut rappeler qu’en 1950, elle se vit offrir, de la part de la Royal Air Force, une Phantom IV de belle allure ! Elle l’utilise encore en 2020. (Taureau & Capricorne = on garde les belles choses le plus longtemps qu’on peut !)
En 1998, Elisabeth II offrit une leçon de conduite au prince Abdallah d’Arabie-Saoudite. Comme nous le savons, dans ce pays, les femmes n’eurent pendant longtemps pas le droit de conduire. La Reine proposa au Prince une promenade en voiture, perspective qui n’enchantait guère Abdallah qui y consentit malgré tout. Et sa surprise dût être grande quand il vit, à la place du conducteur, non pas un chauffeur, mais la Reine en personne ! Elisabeth se fit une joie de rouler à pleine vitesse sur les sentiers accidentés de son domaine, au désespoir du Prince, secoué dans tous les sens, qui lui demanda instamment de ralentir et de regarder sa route plutôt que de parler.
Une succession d’événements tragiques
Une chose que l’on remarque très vite dans le thème astral de la Reine Elisabeth, c’est un Saturne très dominant. Pour rappel, Saturne est une planète lente. Elle fut pendant longtemps la dernière planète de notre système solaire, avant que les astronomes ne découvrent Uranus, Neptune puis Pluton.
Saturne n’est pas une planète que l’on aime trop voir, car elle pose des contraintes, des limitations, et des échéances critiques dans l’existence (2nd GM, dislocation de l’empire colonial anglais, mort de Lady Di, entrée puis sortie de l’UE…). Saturne, c’est là planète qui présente l’addition ; le solde karmique. Pour supporter convenablement l’influence de cette planète, il convient de développer un excellent sens des responsabilités, une probité sans ombres et un dos solide.
Or, ces qualités, la Reine Elisabeth en fit rapidement la démonstration, et ce, dès ses 14 ans où, alors que Londres était frappée par les bombardement allemands, la petite princesse qu’elle était alors prit la parole à la radio pour dire toute sa solidarité à son peuple anglais dans la tourmente.
Avec Vénus positionnée en Poissons, il est certain que ces événements l’on beaucoup affectée. Sous ses dehors sévères, la “reine-mère” est une personne réellement sensible qui aime son peuple, la nature et l’art.
Elisabeth n’était pas censée régner. En effet, elle n’était que 3e dans l’ordre de succession. Mais les circonstances historiques lui ont permis d’accéder au trône, en accord avec une carte du ciel qui semblait toute entière la pousser à tenir ce rôle.
Conclusion
Le destin royal de la Reine Elisabeth fut à la hauteur qu’on peut en avoir en découvrant son thème astral : inscrit sur la durée, maints fois secoué par des difficultés majeures, mais soutenu par des fondations aussi solides que celles du château de Windsor ; rugueux, imposant, et pourtant rassurant ; tout comme l’image d’Elisabeth II.
Le choix d’un successeur n’est pas une chose aisée, et nul doute que cette perspective l’affecte. Parviendra-t-elle à trouver, parmi sa descendance, un héritier digne d’elle et de ses convictions ? Rien n’est moins sûr.
